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En 1792 , les représentants
du peuple à la convention nationale imposent la décimalisation
de la mesure du temps. Le jour est divisé en 10 heures de 100 minutes
de 100 secondes avec une seconde plus courte que la seconde "royaliste".
Les horlogers célèbres de cette époque qui furent
chargés par la convention de trouver le meilleur moyen de modifier
les montres et horloges existantes se trouvèrent devant un travail
considérable. Aussi, il fut seulement créé de nouvelles
montres et horloges qui avaient le plus souvent un double affichage -
ceux de l'heure décimale et duodécimale. La production de
ces montres est très faible.
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Nombres de boites
de montres de cette époque
vont être mutilées. Mieux vaut faire disparaître en
les limant les fleurs de lys et autres symboles de la monarchie, plutôt
que de risquer de passer sous la guillotine comme sympathisant.
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Les mouvements
ressemblent à ceux de l'époque louis XVI. Ils sont de moins
en moins décorés. La clientèle riche étant
plus rare, les montres sont plus simples. Les boites lisses sont essentiellement
en argent.
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Les cadrans
Les cadrans ont des sujets
coloriés sur émail tel des attributs se rapportant aux principaux
attributs politiques, patriotiques et maçonniques, proverbes et
emblèmes tel drapeaux, piques, armes, militaires, bonnets phrygiens
et faisceaux de licteurs.
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Les aiguilles
et les clefs des montres portent
des emblèmes révolutionnaires - piques, bonnets phrygiens,
faisceaux de licteurs...
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