vers sommaire histoire des montres et horloges...
vers la page d'accueil...

La montre sous Louis XV

La boite
Le mouvement
Le cadran et les aiguilles
     
La boite    

En or ou argent, les boites et verres de montre sont assez bombés. On y trouve beaucoup de sujets religieux. Les fonds des montres précieuses sont souvent entourés de brillants ou de jargons (zircon jaune). Ils peuvent porter un médaillon en émail peint.

La clef de remontage est ornée d'emblèmes et de sujets tels la fidélité, l'amour, musique, chasse...

Montre à verge en or émaillé de 1760.   Collection privée.

Un système appelé "sonnerie à répétition" permet de sonner l'heure au quart d'heure près.

Le déclenchement manuel s'effectue en appuyant sur le pendant (tube sur lequel est fixé l'anneau)..

A cette époque, pour faire sonner une montre, un petit marteau tapait sur un timbre enroulé autour du mouvement. On inventa alors une sonnerie "vibratoire" - le marteau tapant sur un plot fixé au fond de la boite émet une discrète vibration sonore.
     
Le mouvement    

Le mouvement des montres sous Louis XV devient plus petit et moins épais.

Les balanciers ne prennent plus que la moitié de la platine. Certains sont recouverts et cerclés d'argent découpé et ciselé.

Le coq est en argent ou en laiton doré et repercé. Son dessin est de plus en plus stylisé et asymétrique.

Le petit cadran de réglage souvent en argent prend de l'importance.

L'idée de pratiquer sur le dessus des pierres un petit creux pour y conserver l'huile fut de Henri Sully. Ce procédé ne fut importé en France qu'en 1770.

Echappement à cylindre : Dessin d'une dent de la roue d'échappement en contact avec le cylindre porté par l'axe du balancier.   Source: G.Daniels/"The arts of Breguet"/Editions  Sotheby Park-Bernet.

Une petite plaque (contre pivot) en acier appelée coqueret équipe certains coqs de montre entre 1730 et 1735. La pointe du pivot du balancier vient s'appuyer sur cette plaque donnant plus de liberté au balancier et maintenant mieux l'huile (invention de Julien Leroy).

Sont inventés à cette époque par l'horloger anglais Georges Graham à Londres en 1725 l'échappement à cylindre, l'échappement Duplex par Pierre Leroy, l'échappement à virgule par Lepaute entre 1720 et 1789, l'échappement à détente ressort par pierre Leroy en 1748 pour le chronomètre de marine et l'échappement à ancre pour montre par Thomas Mudge en 1759.

Echappement Duplex :  Dessin  des levées portées par l'axe du balancier en contact avec la double denture de la roue d'échappement.    Source G.Daniels/"The arts of Breguet"/Editions Soteby Park-Bernet.
Echappement à virgule : Dessin de la levée en forme de virgule portée par l'axe de la roue d'échappement, ainsi que de la denture particulière de la roue d'échappement.   Source G.Daniels/"The art of Breguet/Sotheby Park-Bernet.
L'échappement à ancre illustré ci-contre est le système utilisé encore de nos jours dans la presque toutes les montres mécaniques.
Echappement à ancre :  Dessin d'un ensemble balancier compensateur bimétallique à vis, ancre moderne avec palette en rubis synthétique et roue d'échappement.  Source G.Daniels/"The art of Breguet/Sotheby Park-Bernet.
Le cadran et les aiguilles

A cette époque, les cadrans sont presque tous en émail plein avec une bosse sous chaque chiffre romain des heures.

Pour habituer le peuple à lire les minutes, celles ci sont indiquées de 5 en 5 avec de grands chiffres arabes.

C'est à cette époque que les aiguilles faites d'or ou d'argent sont le plus finement découpées et gravées de roses et de pierres.

Montre à verge en or émaillé, sertie de perles et de roses, vers 1795.  Collection privée.

 
     
vers haut de la page...
http://horlogeriepassion.free.fr