A
cette époque, Louis XIV est le plus puissant des rois et la France
est le pays le plus riche et peuplé. Les plus grands artistes
et savants d'Europe viennent à Versailles attirés par
le fondateur de l'observatoire de Paris et de l'académie des
sciences. Le style Louis XIV est crée.
|
|
|
La
montre "Oignon" |
|
Elle
tient son nom de sa taille et de son épaisseur plus importante.
Avec
l'invention du Spiral, le grand balancier circulaire exige une force motrice
plus importante. La platine devient plus grande pour recevoir le balancier
qui occupe la presque totalité de la platine arrière. La
montre devient plus grosse et plus épaisse.
|
|
|
C'est
l'utilisation du pendule et du balancier avec spiral qui mettra en avant
les effets de la température sur le réglage des montres et
des horloges. C'est ainsi que parmis différents systèmes inventés,
le balancier bi-métallique est appliqué aux montres. |
|
|
La
boite |
|
Les
boites sont très bombées pour recevoir l'épais mouvement.
Elles sont le plus souvent en laiton doré avec un décor
gravé et légèrement repoussé en relief. Des
reperçages peuvent apparaître lorsque la montre est à
sonnerie ou réveil.
La
charnière est au pendant à midi.
La
belière n'est plus un anneau libre. Il lui est ajouté deux
oreillettes dans lesquelles passe une goupille ou deux vis servant à
la fixer à travers le pendant.
|
|
|
|
Le
coq
Situé
sur le dessus du mouvement, le coq sert à protéger le balancier
circulaire. Il s'appelle ainsi car, comme le coq en haut d'un clocher
d'église, il est posé en dernier. A partir du 17ème
siècle, les coqs de montre deviennent somptueux et magnifiques.
Maintenu sur la platine arrière par deux pieds, leur grande taille
permet de réaliser une ornementation composée de rinceaux
et de motifs variés tel que feuilles d'acanthes, fruits, chimères,
cornes d'abondances, écureuils, souris, oiseaux...
Fabriqués
le plus souvent en laiton doré, parfois en argent, certains portent
des peintures sur émail.
Un
petit cadran appelé rosette apparait sur la platine arrière
du mouvement. L'index, tournant à l'aide d'un carré, permet
de régler l'avance ou le retard.
|
|
|
|
Le
cadran
Sous
Louis XIV apparaissent de jolis cadrans en laiton dorés et ciselés,
avec des cartouches d'émail incrustés et une décoration
similaire à celle des coqs.
Les
chiffres sont romains noir ou bleu roi.
Le
cadran est percé d'un trou permettant de remonter la montre par
l'avant.
|
Les
piliers
Le
style Louis XIV impose des piliers hauts et richement décorés
assez souvent en forme de tulipe. Ils sont limés, dorés,
parfois en argent massif, ciselés et repercés.
|
|
|
Le
premier verre de montre
Le
cadran est protégé par un verre très bombé
et lentillé. Le verre possède en son centre une petite surface
plate permettant de poser la montre sur une table du coté du verre.
Les
premiers verres sont légèrement verdâtre. Il présentent
des bulles et des défauts.
|
Les
aiguilles
Avec
la plus grande précision apportée par l'introduction du
balancier spiral dans la montre, l'aiguille des minutes est ajoutée
vers 1700.
Les
deux aiguilles deviennent plus légères. Afin de les différencier
facilement, l'aiguilles des heures est beaucoup plus courte et plus large.
La mise à l'heure se fait, à l'aide d'une clef de remontage,
en tournant un carré placé sur l'axe de l'aiguille des minutes.
Les aiguilles, couramment en forme de trèfle sont en acier ou en
laiton.
|
|
|
L'usage
des pierres en horlogerie |
|
C'est
Nicolas Fatio qui découvre, en 1700, le moyen de percer les pierres
précieuses. Les pivots des roues tournaient jusqu'à présent
dans des trous percés dans les platines en laiton. Les frottements
qui provoquaient une usure importante et l'huile qui se détériorait
étaient des inconvénients majeurs. Les pivots des roues furent
ainsi empierrés dans des coussinets en rubis naturel. |
Jusqu'en
1850, les paysans avaient toujours dans leur poche une montre oignon
semblable à celles fabriquées un siècle auparavant
mais de fabrication semi-industrielle et de qualité inférieure.
|
|
|
|
http://horlogeriepassion.free.fr
|